Nous soutenons notre partenaire, la fédération Fracture dans sa démarche, car nous sommes très préoccupés par ce nouveau projet qui va affecter la qualité de vie des habitants de l'Est Lyonnais.
L'acenas dit non à cet élargissement qui est une porte ouverte à plus de fret en tout genre et à une pollution accrue encore une fois à l’est lyonnais.
De notre côté, nous interpellons les Elus de la CCEL et les Maires concernés pour qu'ils défendent leur populations !
La catastrophe économique et sociale que nous vivons actuellement, succédant à la pandémie, doit être une occasion pour remettre en cause nos modes de fonctionnement.
Elle a montré à quel point nous vivons avec des objectifs à court terme, avec une approche plus comptable qu'humaine des problèmes et sans anticipation des principaux enjeux de santé publique.
Le confinement a eu au moins un effet favorable : pendant deux mois nous avons pu vivre à côté d'un aéroport dont les activités ont été réduites au strict mimimum, liées aux quelques transports nécessaires à la vie de la société.
Nous avons ainsi pu avoir une bonne idée de ce que sont les nuits calmes, le retour à une qualité de sommeil permettant des réveils plus reposés.
La pollution de l'air a également été réduite et ce fut un plaisir de respirer un air de meilleure qualité. Cette amélioration a généré une véritable prise de conscience et de tous côtés des propositions voient le jour pour diminuer l'impact des transports sur l'environnement.
Nous ne prendrons comme exemple que notre compagnie nationale (Air France KLM). Au moment ou elle va avoir besoin de subsides, il lui a été demandé par le Ministre de l'Economie et des Finances de devenir une compagnie plus écologiquement responsable. On peut lire sur son site qu'elle a entrepris (HORIZON 2030) la réduction des émissions de CO2 par des moyens techniques ( modernisation de sa flotte, allègement des aéronefs...) et par la compensation carbone de tous ses vols par la plantation d'arbres. Si il est louable de lutter contre l'émission de gaz carbonique en plantant de la végétation, on ne sait pas si celle-ci absorbera réellement les quantités émises localement, ni si elle survivra à moyen ou long terme au réchauffement climatique.
Sur son site on peut lire également le voeu de réduire l'empreinte sonore de son activité mais n'y sont pas définis les moyens d'y parvenir.
Les émissions de polluants aériens sont une chose, les nuisances sonores en sont une autre, plus insidieuse car souvent négligées dans notre environnement déjà bruyant par nature. Il en va de la santé des populations et Il faut absolument que le calme nocturne se poursuive sous la forme d'un couvre feu de minuit à cinq heures du matin, afin de préserver la santé des riverains. Il ne s'agit pas de mettre un secteur économique important en péril mais d'obtenir une meilleure gestion du trafic aérien en cohérence avec les aspirations des riverains pour une meilleure qualité de vie.
L'Acenas est citée dans ce reportage suite à une interview donnée à ce quotidien.
*L''Acenas est membre de l'UFCNA ( Union Française Contre les Nuisances des Aéronefs)